La première réunion des États parties au Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN), va se tenir aux Nations Unies à Vienne au mois de juillet 2022. Le TIAN a été adopté par une majorité des États (122) à l’Assemblée générale des Nations unies le 7 juillet 2017. Seul traité qui interdit juridiquement les armes nucléaires. Il est entré en vigueur le 22 janvier 2021, venant notamment compléter d’autres instruments, comme le Traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP). En effet jusqu’à présent cette arme de destruction massive n’était pas encore rendue illégale au regard du droit international. Désormais les États membres du TIAN ne doivent jamais et en aucun cas :
LA FRANCE DOIT ÊTRE PRÉSENTE À LA PREMIÈRE RÉUNION DU TIAN
Dans le contexte particulièrement dramatique de la guerre qui se déroule actuellement en Ukraine, notre rédaction se fait un devoir de relayer la pétition de la Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires (ICAN), regroupement de plusieurs ONG qui militent pour l'abolition généralisée et contrôlée de ce type d'armes de destructions massives.
ICAN transmettra au Président français le souhait des pétitionnaires de voir ainsi notre pays apporter à la communauté internationale un gage exemplaire de sa bonne volonté dans la recherche de solutions diplomatiques au conflit actuel et ceux à venir, alors qu'un toujours possible recours à cette arme diabolique peut se produire. du seul fait que pas un seul des pays détenteurs de ce type d'armes est encore parvenu à accepter le principe d'une interdiction et du démantèlement généralisé et contrôlé de ces armes nucléaires
Une réponse positive du Président français correspondrait à l'envoi d'une délégation officielle, qualifiée "d'observatrice", à la première réunion des États signataires (1) du Traité sur l'interdiction des armes nucléaires (TIAN) qui va se tenir sous l'égide des Nations Unies à Vienne au mois de juillet 2022. Un telle participation serait un signal fort envoyé par notre pays à la communauté internationale pour parvenir par étapes successives à des progrès tangibles et réalistes vers un désarmement généralisé.
Notre Président ne peut plus longtemps ignorer qu'une demande pressante de dénucléarisation/démilitarisation de notre planète est au sein des populations mondiales partout en marche, y compris en Russie, puisque tout humain conscient des dangers encourus sait qu'il n'y a rien de plus dangereux et aléatoire que de croire pouvoir assurer la paix sur cette terre en la faisant reposer sur des armes de destruction massive, avec l'espoir qu'elles ne seront jamais utilisées.
Nous invitons vivement nos lectrices et lecteurs à signer cet appel qui se trouve sous le lien mis en fin de texte et contribuer pare ailleurs à amplifier sa diffusion.
La rédaction d'HENDAYENVIRONNEMENT
- Développer des armes nucléaires, ni faire de recherches, concevoir ou prendre d’autres mesures en vue de produire des armes nucléaires.
- Tester des armes nucléaires que ce soit sous terre, sous l’eau ou dans l’atmosphère.
- Produire des armes nucléaires, y compris leurs composants et leurs vecteurs.
- Acquérir des armes nucléaires par d’autres moyens, par exemple auprès d’un autre État.
- Stocker ou posséder des armes nucléaires (sauf s’ils travaillent à les éliminer).
- Transférer la propriété ou le contrôle d’armes nucléaires à un autre État.
- Utiliser ou menacer d’utiliser des armes nucléaires (soit la politique de dissuasion nucléaire) en temps de guerre ou de paix.
- Héberger sur leur territoire des armes nucléaires d’un autre État (sauf s’ils travaillent à leur élimination).
- Aider ou encourager quiconque, de quelque manière que ce soit — y compris le financement —, à l’une de ces activités interdites.
À la différence du dérèglement climatique, nous disposons des moyens humains, technologiques et financiers pour mettre un terme à la menace des armes nucléaires. Ce qui manque, c’est la volonté politique. La France dispose de 290 bombes atomiques et pour cela elle a réalisé 210 essais nucléaires de 1960 à 1996 en Algérie puis en Polynésie, et elle doit maintenant indemniser les victimes et réhabiliter l’environnement.