BIENVENUE SUR NOTRE SITE SOCIO-ENVIRONNEMENTAL
Aujourd’hui, la politique mondiale de l’eau est conduite par des grands Forums comme celui qui s’est déroulé à Istanbul en mars 2009 sous l’égide de la Banque Mondiale et du Conseil Mondial de l’Eau infiltré par Veolia ex Vivendi-CGE et Suez-Lyonnaise des Eaux. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard de constater que ces deux multinationales de l’eau sont aujourd’hui présentes à travers le monde, après avoir mis la main sur le "marché" français. Face aux excès, déficiences, limites du modèle de gestion "partenariat public-privé" prôné par ces mutinationales, de nombreuses communes en France ne renouvellent pas leurs contrats avec ces entreprises, et font le pari de revenir à une gestion publique et démocratique de l’eau. L’engouement pour ce retour en régie publique est encourageant. France Libertés participe à ce mouvement en témoignant des nombreux exemples réussis et en sensibilisant les citoyens à l’importance de ne pas laisser une ressource vitale pour tous entre les mains d’entreprises peu à même de garantir l’intérêt général.
Infos :
80 % des usagers français
regroupés dans 60 % des communes sont alimentés par les 3 multinationales.
Cet oligopole et cette quasi absence de concurrence se traduisent par :
Des prix supérieurs de 20 à 44%
dans les communes qui ont délégué leur service d’eau et d’assainissement au secteur privé,
des prix variant de 1 à 7
Une qualité de l’eau se dégrade
(72 % des citoyens buvaient de l’eau au robinet en 1990, il ne sont plus que 58 %, ce qui veut dire que le marché de l’eau en bouteilles contrôlé aussi par des multinationales comme
Danone , Nestlé et Coca Cola s’est développé).
Sur la quasi absence de concurrence, Veolia ex-Vivendi , Suez-Lyonnaise des Eaux et Saur ont même fait l’objet d’un avis défavorable du Conseil de la Concurrence et de la Répression des Fraudes du 11 juillet 2002 sur 12 sociétés (Marseille, Lille, Martinique,...) qu’elles contrôlent à 50% chacune et qui montre leurs intérêts communs contraires à ceux des usagers.
Cela se décline par l’opacité des comptes des contrats d’une durée trop importante (12 à 50 ans) et des rapports communiqués par le secteur privé sur la question de l’eau
Eclipse Next 2019 - Hébergé par Overblog