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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 20:25

 

 

 

AÉROPORT DE FONTARABIE (Hondarribia-San Sebastián)

 

P1000880-copie-1.jpg

                                         L'aéroport situé en milieu urbain est un cauchemar pour les riverains

                         

 

La presse régionale nous a dernièrement rapporté que les autorités aéroportuaires espagnoles souhaitaient pouvoir continuer à exploiter l'aéroport d'Hondarribia-San Sebastián sans devoir créer les zones de sécurité en extrémités de piste que la réglementation internationale imposent. En fait, c'est avant tout pour des raisons d'incertitudes concernant la survie de cet aéroport que ces autorités cherchent à retarder la mise en conformité de cet aéroport.

 

 

La fermeture de l'aéroport de Fontarabie est vivement souhaitable parce qu'il est inadaptable aux normes internationales par manque d'espace. Il offre par ailleurs des conditions d'atterrissage qui font de sa piste l'une des plus redoutées du continent du fait de son positionnement géographique malencontreusement situé au fond d'une cuvette bordée de montagnes souvent ennuagées.

 

Une fois cet aéroport fermé, ce n'est pas pour autant qu'il faudra alors reporter le trafic de ce dernier vers l'aéroport voisin de Biarritz-Parme. L'aéroport de Biarritz se trouve en effet également dans une zone très urbanisée, et il va sans dire que si la fréquentation de se dernier devait un jour manifestement augmenter suite à la fermeture de Fontarabie, la population biarrotte ne laisserait probablement pas cet acte s'accomplir sans énergiquement réagir.

 

Il y a longtemps déjà que nous suggérons aux autorités régionales de créer - entre Dax et Bayonne par exemple - un aéroport qui viendrait remplacer celui de Parme et de Fontarabie. Il serait alors l'unique aéroport côtier inter-régional entre Bordeaux et Bilbao. Toutefois, faudrait-il encore que la mairie de Biarritz et la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Bayonne abandonnent enfin leurs prérogatives concernant l'aéroport de Biarritz-Parme, et que nos voisins d'Outre-Bidassoa acceptent à leur tour de se plier à une démarche similaire concernant Fontarabie.

 

La crise économique actuelle a très sensiblement réduit la fréquentation de l'aéroport de Fontarabie. On sait déjà qu'une imparable concurrence du rail va encore plus malmener sa viabilté avec la mise en service du TGV qui reliera Irun à Madrid à l'horizon 2016. Compte tenu que plus de 50% du trafic de l'aéroport de Fontarabie s'effectue uniquement avec la capitale espagnole, il est certain que cet aéroport doit s'attendre à des jours difficiles qui pourraient mettre un terme à sa survie:

 

Les chiffres ci-dessous montrent les ravages accomplis par la seule rétraction des moyens économiques de la clientèle de cet aéroport lors des trois dernières années de crise. C'est donc avec sérénité que les riverains de cet aéroport attendent patiemment la venue du TGV qui finira bien par mettre un terme au fonctionnement de cet aéroport qui n'a plus sa place en milieu urbanisé.

 

Statistiques sur la perte d'activité de l'aéroport de Fontarabie entre 2009 et 2014 :

 

                                                 Année 2009     Année 2014      Variations

Nombre passagers                       315 254           245 422        -  22,15 %

Nombre de mouvements                  9 743               6 056         -  37,84 %

 

 

 

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 09:07

 

                               Santé publique - L’OMS classe les gaz d’échappement des diesels parmi les cancérigènes - Photo 1

 

Après une semaine de conférences réunissant les experts du domaine, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), agence pour le cancer de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), vient de classifier les gaz d'échappement des moteurs diesel parmi les cancérigènes certains pour les humains.

Réuni à Lyon, le groupe d’experts à ainsi estimé qu’il y avait à présent suffisamment de preuves montrant qu'une exposition aux gaz d'échappements de moteurs diesel est associée à un risque accru de cancer du poumon.

« Les preuves scientifiques sont irréfutables et les conclusions du groupe de travail ont été unanimes: les émanations des moteurs diesel causent des cancers du poumon » , a déclaré le Dr Christopher Portier qui le présidait.

A préciser que les gaz d’échappement des moteurs essence ne sont pas exonérés de tous soupçons et sont encore classifiés comme « peut être cancérigène pour les humains » en attendant que de nouvelles études confirment ou infirment cette hypothèse.


Un risque connu depuis le début du diesel

« Les constructeurs et les pouvoirs publics connaissaient dès le début du diesel, dans les années 1960, le danger des particules fines. Un simple torchon sur le pot d’échappement et l’on récolte des suies que l’on n’a pas avec un moteur essence. Mais à l’époque, les intérêts de l’Etat étaient plus importants que la santé publique et l’écologie n’existait pas… » indique Bruno Guibeaud, membre du réseau d’Europe Qualité Expertise dans une interview accordée au Parisien.

Entre temps, de nombreux articles et rapports ont été publiés mettant en exergue la dangerosité des particules fines :

En 1988 le CIRC avait déjà classé les émissions des moteurs diesel parmi les cancérigènes probables pour l'homme,
En juillet 1998 en Autriche, l’OMS a reconnu que « les gaz d'échappement des moteurs diesel contiennent plusieurs substances cancérigènes et potentiellement cancérogènes et contribuent à aggraver le problème du cancer du poumon »
Beaucoup plus récemment, en mars 2011, une étude publiée par Aphekom estimait que les particules fines, également émises par le chauffage au bois et l'industrie, seraient à l'origine de quelques 42.000 morts prématurées chaque année en France et 400.000 en Europe.

En mai 2011, la Commission Européenne a elle aussi tiré la sonnette d’alarme en assignant la France en justice pour non-respect des valeurs limites de qualité de l'air applicables aux particules fines.

« On sait depuis très longtemps que le diesel est un mauvais choix sanitaire, et que cette politique publique (visant à promouvoir un parc diesel en France) est une erreur » commente à l’AFP le Dr Patrice Halimi, secrétaire général et porte-parole de l'association Santé environnement France qui regroupe 2.500 médecins.

« Le lobby du diesel a toujours été très puissant car il s’agit d’une technologie parfaitement maîtrisée par les Français » précise Bruno Guibeaud.

En 2011, les véhicules diesel représentaient 72.4 % des ventes de véhicules particuliers en France.


Un problème comparable à celui de l’amiante

Dans un article publié le 5 juin, le quotidien Le Parisien n’hésite pas à assimiler le problème de la pollution des véhicules diesel à celui de l’amiante.

« La pollution est moins visible qu’autrefois, quand le diesel fumait noir, mais les particules fines et les gaz NOx sont toujours là et tuent tous les jours. Le diesel en ville aujourd’hui est une gigantesque bombe à retardement. Ceux qui roulent peu, moins de 10.000 km par an, et ils sont nombreux, ne devraient jamais rouler avec un diesel. C’est criminel » commente Bruno Guibeaud.


Vers une interdiction des véhicules diesel ?

Malgré cette annonce importante de l’OMS, on ne parle pas encore de sortie du diesel, technologie sur laquelle ont misé de nombreux industriels européens et qui représente un vivier d’emplois important.

Dans le cas de l'amiante, c’est en 1973 que l'OMS l'avait classée comme étant une substance cancérigène mais ce n’est qu’en 1997, soit 24 ans plus tard, que son usage a été interdit en France…

Néanmoins, les enjeux sanitaires et environnementaux jouant un rôle plus importants aujourd’hui, les autorités pourraient se montrer beaucoup plus réactives pour prendre des mesures vers une sortie progressive du diesel. 
                                                                                                                                        
Posté le 14/06/2012 à 12:09 par Michaël TORREGROSSA

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 10:04

 

 

SOCIÉTÉ - En direct de Berlin par Sirius

 

Krieg den Armut

                                                          "Combattre la pauvreté  et non les pauvres"  

          est le slogan dont s'empare le monde syndical et associatif dans l'Allemagne d'aujourd'hui.

 

Rien ne va plus sur le plan socio-économique dans l'Allemagne de ce début de millénaire où 10% des citoyens les plus aisés du pays empochent une moyenne de 57 300 euros l'an, alors que les 10% des plus pauvres doivent se contenter d'un revenu annuel médian de 7 400 euros. Le ratio entre ces deux extrêmes est donc aujourd'hui de 1/8, alors qu'il n'était encore que de 1/6 au début des années 90.

 

L'Allemagne, tant vantée par l'avocat des riches que fut M. Sarkozy, a abandonné la place du podium social mondial qu'elle partageait depuis des décennies avec les pays scandinaves. Elle a remis brutalement en cause la redistribution jusqu'alors savamment équilibrée des richesses économiques du pays. Ce démontage social et salarial a débuté sous le patronnage du chancelier social-démocrate Schröder, pour se poursuivre sous l'actuelle chancelière conservatrice Merkel.

 

Le pays compte désormais 12,6 millions de pauvres qui doivent subvenir à leurs besoins avec un revenu mensuel inférieur de plus de 60% au revenu médian, soit moins de 940 euros mensuels, ce qui est une somme dérisoire pour un pays où le coût de la vie est l'un des plus élevés d'Europe. Le revenu minimum octroyé aux chômeurs de longue durée est, avec 364 euros mensuels (allocations logement et chauffage non incluses), un des plus bas d'Europe. De ce fait, pour le seul Land de Berlin, plus de 32 000 citoyens(nes) ont déposé des recours devant les juridictions sociales locales afin de contester l'inadéquation du montant de ce transfert social avec le coût de la vie.

 

Poubelle 1

        Retraites, allocations chômage et petits salaires ne permettent plus de vivre normalement...

 

Le problème de la réduction du pouvoir d'achat de l'immense majorité des Allemands contraint ces derniers à vivre dans des conditions matérielles difficiles, alors que paradoxalement la santé économique du pays est stupéfiante de vigueur et génère des profits appréciables et des dividendes juteux. L'industrie et le commerce sont à un tel point florissants, qu'ils placent l'Allemagne en tête des nations les plus exportatrices de la planète.

 

Poubelle 2

                     …ce qui fait que le contenu des poubelles*est fouillé par de nombreux pauvres.  

                                                             (Photo : Sirius)

 

Avec une population de 16 fois inférieure à celle de la Chine, le pays exporte quasiment autant que l'Empire du milieu et produit à lui seul le tiers des biens de consommation vendus au sein de l'Union européenne. Seulement voilà, ces résultats grandioses sont le fruit d'une politique menée à coups de sabrage social et de dumping salarial.

 

Pour autant insolente qu'elle soit, cette prospérité économique n'a pu être obtenue que grâce à un quasi blocage des salaires, mesure qui a par ailleurs souvent été conjuguée à une augmentation des heures travaillées non rémunérées "proposées" parfois sous la forme de chantage au maintien dans l'emploi.

 

Ce phénomène a considérablement creusé la disparité des revenus entre les salariés d'une part, les possédants et donneurs d'ordres de l'autre. Les inégalités sont aujourd'hui telles, que la majorité de la population s'appauvrit inexorablement, entraînant dans son déclin une fraction toujours plus large de la "Mittelschicht" (classe moyenne) qui fut le symbole de la progression de l'égalitarisme, mais également un des vecteurs du "miracle économique allemand" des années 60.

 

La paupérisation des masses réduit donc la consommation interne du pays, ce qui implique que l'économie allemande doit avant tout exporter si elle veut produire. Ce choix économique délibéré n'est bien entendu pas sans risques, puisqu'il pourrait un jour prochain avoir des effets destructeurs massifs sur l'empoi si la demande européenne venait globalement à se rétracter, ou des pays gros demandeurs comme la Chine parvenaient à devenir autosuffisants.

 

Voici quelques tableaux qui montrent l'actuelle dégradation sociale du pays :

 

Chômeurs, familles monoparentales et célibataires constituent les principaux bataillons des 15,6 % de la population hantée par la pauvreté.

 

Von-Armut-bedroht-copie-2.jpg

 

Le rapport entre le niveau moyen des retraites et le salaire moyen perçu en fin de carrière est au plus bas taux de l'ensemble des pays de l'OCDE.

 

Rentenniveau

 

Le pourcentage d'enfants de moins de 15 ans qui vivent dans des foyers disposant de moins de 50% du revenu national médian place l'Allemagne dans le tiers le plus défavorisé des pays de l'OCDE.

 

Armut Kinder-copie-1
 

Le pourcentage de pauvreté (moins de 60% du revenu national médian) atteint dans les grandes villes des niveaux jusqu'alors uniquement égalés lors de la grande récession économique des années 30.

 

Armut in den Städten
 

Ces statistiques permettent de mieux se rendre compte que l'Allemagne, prise au collet du monde de la finance et du néo-protectionisme de son gouvernement conservateur, semble avant tout avoir clairement choisi de préserver son rang de grande nation industrielle au sein de la communauté internationale en prenant des mesures axées, entre-autres, sur le dumping social et salarial.

 

Ce contexte socio-politique ne pouvant favoriser une réorientation européenne en matière de justice sociale et d'équité économique, il faut donc s'attendre à ce que les fondements institutionnels de l'UE soient chahutés et finissent même par voler en éclats si l'Humain ne devait retrouver une place au centre de nos enjeux continentaux.


* Essentiellement à la recherche de bouteilles consignées dont les prix oscillent entre 8 et 20 centimes d'euro.

 

 

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 21:53

 
  

EMPLOIS

 

                              LES MALHEURS DE LA THALASSO

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                                                                                         Photo : Sirius

             Le complexe est fermé depuis l'automne dernier après un report des travaux de rénovation.

 

Le magazine économique "Capital" nous apprend que le complexe de thalassothérapie d'Hendaye aurait essuyé une perte d'exploitation de 229.000 euros lors du dernier exercice plein de 2010. Ceci n'a rien de très étonnant si l'on sait à quel point les critiques de clients déçus par cet établissement qui est fermé depuis l'automne dernier pleuvaient sur divers sites Internet spécialisés en forums d'appréciations touristiques. On reprochait à cette thalasso son équipement vieillot, ainsi qu'un "surclassement" qui semblait mal refléter le ratio qualité-prix.  

 

Ce même magazine nous apprend qu'une perte de 687.000 euros aurait par ailleurs été comptabilisée dans un autre établissement hôtelier du même groupe et qui est situé à Anglet. Ceci coïnciderait par ailleurs avec un marasme commercial latent observé dans les ventes de la ligne de vêtements proposés par la chaîne de magasins faisant appel à l'image du Rugby à XV du même investisseur.

 

P1080360

                                                                                       Photo : Sirius

                                    La clientèle semblait ne pas apprécier le mauvais ratio prix-qualité.

 

La prudence semble donc être de mise concernant les affaires de ce groupe. Le site Internet "Société.com", spécialisé dans les analyses financières d'entreprises, estime que la situation de cet investisseur balnéo-hôtelier présenterait des "éléments de fragilité", notamment dans "l'évolution de l'activité, la rentabilité de l'exploitation, la rentabilité nette finale, ainsi que la capacité d'autofinancement."

 

Ceci pourrait expliquer pourquoi les banques ont reporté pendant plusieurs mois l'octroi d'un financement du projet de rénovation de la thalasso et de son complexe hôtelier sur Hendaye. Les travaux de modernisation parviendront-ils à un aboutissement qui suffira ensuite à faire revenir la clientèle qui avait déserté les lieux ?

 

P1080361

                                                                                       Photo: Sirius

                               La date de réouverture reste incertaine et soulève de ce fait des questions

 

Il semble par ailleurs que les milieux économiques ne prennent plus très au sérieux les annonces d'une possible extension du groupe hôtelier en direction du Cap-Ferret où une autre thalasso était projetée. Par contre, une délégation municipale en provenance de Berck aurait visité le complexe hendayais, fin mars, afin de se faire une idée sur une possible implantation du groupe sur cette localité du littoral de la Manche affirme un périodique local. Les établissements hendayais restent quant à eux fermés depuis l'automne dernier pour cause de "congés annuels" ainsi qu'il est pudiquement affiché sur place.

 

Espérons que les 105 emplois provisoirement suspendus sur Hendaye ne seront pas délocalisés vers Berck-Plage et qu'une âme charitable du genre de celle du président du conseil de surveillance de Capgemini (société de services en ingénierie informatique), grand mécène du Biarritz olympique, viendra "sauver" la thalasso devant laquelle notre muncipalité vient de faire relooker un parking pour la bagatelle de près de 900.000 euros.

 


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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 18:54

 

RÉAMÉNAGEMENT DU BOULEVARD DE LA MER

 

                                      L'OCCASION MANQUÉE DE MAÎTRISER

                                  LES FLUX CIRCULATOIRES


Rien de très enthousiasmant dans le projet de réaménagement du Boulevard de la Mer entre l'ancien casino et Sokoburu qui nous est présenté sur le site Internet de la Ville d'Hendaye.

 

Il est en particulier désolant de constater que ce n'est pas encore avec cette réalisation que nous assisterons à la disparition totale de la motorisation sur ce beau front de mer. Ce n'est donc pas en ce lieu que naîtra la tant attendue "zone de circulation piétonne" que cette majorité se faisait forte de réaliser afin de se différencier de celle qui l'avait précédée.

 

Ceci étant, les flux circulatoires vont être bouleversés. L’aboutissement de ce changement laisse entrevoir des journées estivales plutôt chaotiques sur les rues en retrait du Boulevard de la Mer qui devront assumer le retour des véhicules vers la Route de la Corniche. Le gros de ce retour s'effectuera via la Rue des Mimosas, dont la relative tranquillité habituelle va être donc être mise à rude épreuve.

 

P1080362-copie-1.JPG

                                                                                      Photo : Sirius

                                                Le réaménagement est confié à une entreprise d'outre-Bidassoa

 

Le projet retenu comprend par ailleurs la construction d'un belvédère, sorte " d'amphithéâtre de la mer " qui surplombera la plage avec ses gradins. Ceci aura bien entendu le désavantage de surcharger le paysage d'une infrastructure qui ne manquera pas de laisser baigneurs et plagistes perplexes. À quoi donc peut bien servir un tel colosse à cet endroit ? À éviter aux touristes qui viennent majoritairement de milieux urbains déjà dévastés par le béton de ne pas se sentir dépaysés en arrivant sur Hendaye ?

 

P1080364

                                                                                    Photo : Sirius

                                     Emplacement du futur belvédère qui surplombera la plage avec ses gradins

 

Ultime point, et qui est d'une importance à ne pas négliger en période de crise économique et de chômage de masse : ce réaménagent coûtera fort probablement près de 3 millions d'euros aux contribuables. Il vient d'être confié à une entreprise d'Outre-Bidassoa dans le cadre d'un appel d'offre où l'aspect du dumping social - au 31 janvier 2011 le salaire minimum légal brut était de 3,89 euros/h en Espagne (Source Eurostat, Fondation Hans Böckler, décembre 2011) - n'est peut être pas étranger à ce succès.

 

 

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 10:57

 

HISTOIRE/HISTORIA

 

                         COMMÉMORATION DE LA RÉPUBLIQUE

                          CONMEMORACIÓN DE LA  REPÚBLICA  

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                                        Ayuntamiento de San Sebastián / Mairie de Saint-Sébastien 14 Avril 2012

                                                                            Photo : USOZ - Diario Vasco 

 

Le drapeau républicain flotte ce jour sur la façade de la mairie de Saint-Sébastien pour commémorer le 81ème anniversaire de la proclamation de la II République.


La bandera republicana ondea hoy en la fachada del Ayuntamiento de San Sebastián con motivo del 81 aniversario de la proclamación de la II República.

 


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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 16:09

 

 

                          RAPPORT ALTERNATIF D'ENAR SUR

            LE RACISME EN FRANCE 2009-2010

 

 

                        http://www.ldh-france.org/Rapport-alternatif-d-ENAR-sur-le,3533

 

                                                                 Cliquer sur le lien ci-dessus

 

 

                                                             

 

 

 

 

 

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 19:54


             DÉPLACEMENTS URBAINS
jpg EspVert-ParkPortPlais-photo                                                                                               
                                                      

                                                                               Photo : Mairie d'Hendaye    

                          Le parking de Sokoburu avant l'engagement des travaux de réaménagement.

 

 

                    SOKOBURU : LE PARKING TEL QU'IL FUT


C'est en commentant la photo ci-dessus, à partir de laquelle il est pourtant difficile de juger de la stature qu'avaient les arbres du parking de Sokoburu puisque leurs feuilles mortes jonchent massivement le sol, que le SUD OUEST du 2 mars 2010 écrivait : "Avant, il y avait de pauvres petits arbres sur un parking défoncé et sans ombre"


En fait, ce parking de Sokoburu n'aurait peut être pas été tant décrié si l'on s'était seulement donné la peine de l'asphalter correctement. Pour preuve, le cliché ci-après montre qu'il était même plutôt joliment arboré.

P1040581

Photo : Sirius

Le parking de Sokoburu tel qu'il était encore en octobre 2009.


En réalité, si ce parking "nécessitait de par sa position stratégique un traitement particulier", c'était bien pour le mettre en adéquation avec le projet grandiose de réaménagement du Boulevard de la Mer dont le coût final approchera fort probablement les 10 millions d'euros (* ). Il paraît ici de plus en plus évident que c'est donc par le biais de ces grands chantiers du front de mer que notre municipalité cherche à modifier la vocation populaire et familiale de notre plage, afin de la transformer en un lieu au caractère plus mondain, à l'image de ce qui se fait ailleurs sur notre littoral. 

  

Sachant qu'aucun des projets de réaménagement du Boulevard de la Mer qui ont été présélectionnés prend en compte l'abandon de la circulation automobile sur le front de mer, et qu'aucune création de zone piétonnière n'a, à ce jour, encore été concrètement annoncée, on est donc en droit de se demander si l'on ne va pas en fin de compte assister ici à des réaménagements véritablement plus prestigieux qu'utiles, et parallèlement jeter aux oubliettes le projet tant attendu d'un réel changement au niveau des déplacements urbains.

Alors que déjà un tiers du mandat de cette équipe municipale est accompli, on remarque qu' hormis la mise en place des bus-navettes dont l'idée avait été avancée par d'autres dès l'été 2005 (* 
* ), peu de réalisations à part celle de la multiplication des horodateurs n'ont jusqu'à présent vu le jour, au point que l'on en est arrivé à se demander si c'est plus la volonté que les moyens qui fait défaut au sein de l'actuelle majorité ?

(*Projet entre temps modifié pour ne plus représenter qu'une dépense d'environ 3 millions d'euros sur un tronçon allant de l'ancien casino à Sokoburu.
(**) Voir cette proposition et d'autres sous l'article "Déplacements urbains : Les solutions" de la rubrique "Déplacements urbains & transports".

 

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 20:31

 

60-millions-copie-2.jpg

                                                                 L'Institut national de la consommation

 

             PREMIERE VICTOIRE CONTRE LA PRIVATISATION


Bonjour à toutes et à tous,
Tout d'abord, nous voulons remercier tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, nous ont soutenus lors de la manifestation de jeudi dernier contre la privatisation de "60 Millions de consommateurs" et le démantèlement de l'Institut national de la consommation (INC). Merci pour vos nombreux messages d'encouragement.
Lors de cette après-midi revendicative (mais aussi festive !), quatre représentants des salariés de l'INC ont été reçus par le chef de cabinet du secrétaire d'État à la consommation. Ils lui ont remis la pétition que vous êtes plus de 16.000 à avoir signée, et ont une nouvelle fois demandé à ce que soit purement et simplement abandonné le projet de filialisation du journal tel qu'il est présenté.
Ce voeu aurait-il enfin été entendu ? Force est de constater que le projet qui devait être examiné le 5 avril par le conseil d'administration de l'INC n'a pas été inscrit à l'ordre du jour, contrairement à ce qui était annoncé depuis plusieurs semaines. Pour les salariés et les membres du comité de soutien, ce report sine die équivaut à une première victoire !
Il paraît désormais peu probable que le projet soit soumis au vote du conseil d'administration avant les élections présidentielles - d'autant que l'INC attend toujours le remplacement de son directeur général, parti au mois de décembre...
Pour autant, si une bataille a été remportée, la guerre est loin d'être terminée. Les salariés de l'INC attendent désormais la mise en oeuvre d'un véritable plan de développement et de relance du magazine qui doit rester au sein de l'Institut national de la consommation. Ils espèrent que le prochain directeur saura entendre ces revendications.
Nous vous tiendrons informés de l'évolution des événements. En attendant, l'ensemble des salariés de l'INC continueront chaque mois à mettre toute leur énergie pour offrir au consommateur le meilleur magazine qui soit. Continuez à le soutenir... en vous abonnant ou en abonnant vos amis, par exemple !
C'est ici que ça se passe :
http://abo.60millions-mag.com/
Bien cordialement,
Le comité de soutien à "60 Millions de consommateurs"
http://soutenons60.org
http://twitter.com/Soutenons_60

 

 

                                                                       

 


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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 15:51

 

                                                               


    29 MARZO 2012, ATTAC LLAMA A LA HUELGA SOCIAL Y A LA
                   MOVILIZACIÓN DE TODA LA CIUDADANÍA

 

El 29 de marzo las organizaciones sindicales del estado español han convocado una Huelga General
contra la reforma laboral impuesta por el gobierno de Mariano Rajoy. ATTAC-España apoya y extiende la
convocatoria de Huelga porque entendemos que es una reivindicación justa y legítima ante el ataque
frontal a los derechos de los trabajadores y trabajadoras de nuestro país. Esta convocatoria está
legitimada por el brutal ataque al derecho laboral, pero en el contexto en que se plantea, añade más
razones para que la ciudadanía en su conjunto se sume a ella.

 

El pasado mes de marzo de 2011 los gobiernos europeos aprobaron el denominado Pacto del Euro
sin explicar a la ciudadanía de qué se trataba. En este texto, con la demagógica excusa de buscar
soluciones para la salida de la crisis, se recogían “recomendaciones vinculantes” para cada uno de los
países miembros. Entre estas recomendaciones figuraban la subida del IVA, el compromiso de reducción
del déficit público, la “flexibilización del mercado de trabajo” y otras. Tanto la anterior reforma laboral
como la presente son un imperativo europeo, recogido en el Pacto del Euro, para dinamitar los derechos
que los trabajadores y trabajadoras hemos conseguido a lo largo del siglo pasado. Todas las medidas
recogidas en el texto europeo tienen como nexo común responsabilizar y cargar el coste de la crisis a la
ciudadanía en su conjunto, siendo que ésta ha sido generada por los mercados financieros con la
complicidad de los gobiernos.

 

Más allá de hacer justicia y penalizar las actuaciones y prácticas que han generado la crisis, desde
los gobiernos se está utilizando ésta como pretexto y excusa para acabar con el estado como
redistribuidor de la riqueza y potenciador del desarrollo de sus ciudadanos y ciudadanas. El objetivo de
reducir el déficit público responde a una estrategia para privatizar los recursos y servicios de todos y
todas, desmantelando los sistemas públicos de sanidad, educación, pensiones y servicios sociales. Este
hecho transforma la naturaleza de los servicios públicos, pasando de ser servicios esenciales garantes de la igualdad de oportunidades a ser un espacio más de negocio para las grandes corporaciones.
Por otro lado desde ATTAC consideramos fundamental extender, de forma creciente, este tipo de
movilizaciones al ámbito europeo, puesto que es éste desde el cual se aprueban las políticas que
posteriormente tienen su aplicación en cada uno de los estados miembros, y por tanto el perjuicio que
están generando se extiende a la ciudadanía europea. Es momento de iniciar procesos de movilización y
de resistencia cívica no-violenta que identifiquen y unifiquen las diferentes luchas antineoliberales en el
conjunto de Europa.

Desde ATTAC-España insistimos en las soluciones altermundistas plasmadas en el documento
“Siete principios para liberar nuestras sociedades de la dominación de los mercados financieros”, de la
red de ATTAC Europa, que suponen superar la fase de aplicación de políticas neoliberales tan
perjudiciales para la ciudadanía y la economía en su conjunto. Medidas como la creación de una Banca
pública, para la financiación de pequeñas y medianas empresas y familias, la persecución con medios
suficientes de la evasión fiscal de empresas y grandes fortunas, la penalización de no contratar con la
administración pública a empresas que posean filiales en paraísos fiscales, la implantación de un
Impuesto a las Transacciones Financieras y otras, son medidas que vienen a responsabilizar de la crisis a
quienes la han creado y supondrían la superación de la crisis salvaguardando la concepción del estado
como garante de la igualdad de oportunidades y redistribuidor de la riqueza.

 

Desde ATTAC queremos potenciar la convocatoria de huelga general y extenderla a una huelga de
carácter social, que implique a trabajadoras y trabajadores, y al conjunto de la ciudadanía en nuestra
condición de personas consumidoras y de financiadoras y usuarias de servicios públicos.

 

¡¡NO A UNA REFORMA LABORAL SALVAJE Y REGRESIVA!!
¡¡POR UN TRABAJO ESTABLE Y DIGNO!!
¡¡NO A LA APLICACIÓN DEL PACTO DEL EURO!!
¡¡SI A LA APLICACIÓN DE POLÍTICAS ALTERMUNDISTAS!!

 

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