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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 08:55
Boris Vian, né le 10 mars 1920 à Ville-d'Avray, personnage idolâtré par une bonne partie des générations d'après-guerre.

Boris Vian, né le 10 mars 1920 à Ville-d'Avray, personnage idolâtré par une bonne partie des générations d'après-guerre.

ANNIVERSAIRE

 

Le 7 mai 1954, jour de la défaite de l'armée française à Dien Bien Phu, Mouloudji  chante sur les ondes de la radio française Le déserteur, violent pamphlet antimilitariste composé par le facétieux, irrévérent et polyfacétique Boris Vian (auteur culte, compositeur, chanteur, critique, etc.). La réaction des autorités ne se fait pas attendre par l’entremise de M. Faber, conseiller municipal, qui demanda rien moins que la censure de cette chanson. Réponse épistolaire sans appel du génial Boris Vian. (www.deslettres.fr)

 

Lire la lettre

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 08:30
L'AFFAIRE EMMANUEL GIBOULOT

                                             Cliquer sur le lien ci-dessous pour écouter le témoignage:

http://clic.institutprotectionsantenaturelle.eu/t/EQ/Ixc/JfA/AB4JDw/AAHeGg /MTk5OTB8aHR0cDovL2lwc24uZXUvcGV0aXRpb24vdml0aWN1bHRldXIucGhwLzcwNA./AQ/cgUh

 

 

ENVIRONNEMENT

 

Poursuivi pour avoir refusé de traiter ses vignes, un viticulteur «bio» est en passe de devenir le symbole de la résistance aux industriels de la chimie des plantes et aux pépiniéristes.

 

Au tribunal correctionnel de Dijon, on avait rarement vu ça. C’est ce lundi 24 février, vers 13h30, que débutait le procès d’Emmanuel Giboulot. En cet après-midi ensoleillé, plus de 500 personnes avaient accompagné le vigneron de Beaune devant ses juges. Objet des poursuites: le non-respect d’un arrêté préfectoral «organisant la lutte contre la flavescence dorée, son vecteur et le bois noir dans le département de la Côte d’Or».

 

Une vraie plaie

Pour les vignerons, la flavescence dorée est une vraie plaie. Venue d’Amérique du Nord, cette maladie peut provoquer la mort des ceps. Elle est portée par un phytoplasme (un genre de bactérie), qui se développe dans la vigne et dans un petit insecte suceur et piqueur: la cicadelle (Scaphoideus titanus). Celle-ci est probablement arrivée, au début du XXe siècle, dans les vignes européennes avec les porte-greffes américains résistant au phylloxera… et à la flavescence. Depuis, il ravage les vignobles du Bordelais, du Languedoc, de Midi-Pyrénées et plus récemment de Bourgogne.

A ce jour, les géants de la phytopharmacie n’ont développé aucune parade au cytoplasme. Aussi, la lutte chimique se concentre-t-elle sur l’insecte. Et c’est l’objet de l’arrêté préfectoral du 7 juin 2013. Ce texte oblige les viticulteurs de toutes les communes du département de la Côte d’Or à traiter préventivement leurs vignes, conformément à l’arrêté ministériel du 1er avril 1994. Les pieds infectés devant être systématiquement arrachés et incinérés. Tout ça pour quelques parcelles contaminées.

 

Obligation de traiter

Les vignerons classiques n’y trouvent rien à redire. Les bio, si. Qu’à cela ne tienne, leur rétorquent les autorités, un traitement chimique à base de pyrèthre, compatible avec l’estampille AB, est disponible. Tout le monde peut et doit donc jouer du pulvérisateur lorsque le décret paraît. En Bourgogne, Emmanuel Giboulot a dit non. Pratiquant la viticulture en biodynamie depuis les années 1970, le rebelle quinquagénaire produit, sur ses 11 hectares, d’excellents Hautes-Côtes de Nuits, Côte de Beaune et autre Saint-Romain.

Habilement médiatisé, son refus fait des vagues. Sur Facebook, une page de soutien affiche plus de 100.000 opinions favorables. Une pétition lancée par l'Institut de protection de la santé naturelle est signée par 500.000 internautes. Les professionnels s’y mettent. Propriétaire de la mythique Coulée de Serrant, Nicolas Joly monte au créneau. «La flavescence s’installe de préférence sur les vignobles poussant dans les sols affaiblis par la chimie. Or la seule réponse que l’on nous impose est de recourir à cette même chimie qui va achever de détruire la micro-faune, dont nous avons besoin», s’emporte l’auteur de La viticulture en biodynamie. Et le vigneron aux vignes 8 fois centenaires de préconiser des traitements à base d’ortie, d’aloe vera ou de cendres de… cicadelle.

 

Une stratégie inefficace

A Pomerol, on tient sensiblement le même langage. «Cela fait des décennies que cette maladie est présente dans le Bordelais, et malgré les traitements chimiques, elle ne régresse pas. De plus, on oublie toujours qu’en traitant chimiquement les vignes, les riverains en prennent aussi une bonne dose», rappelle Claire Laval, de château Gombaude Guillot.

Soutenant à 100% Emmanuel Giboulot, ces barons de la biodynamie sont même prêts à entrer en résistance. «Nous préparons des collectifs dans toute la France. Il est temps de mettre un coup d’arrêt à ces pratiques qui ne visent qu’à une seule chose, renvoyer le vigneron vers les industriels de la chimie», tonne Nicolas Joly.

 

Le chauffage sinon rien

Dominique Techer a d’autres cibles dans son collimateur. Le mari de Claire Laval dénonce la collusion entre les pouvoirs publics et le discret (mais efficace) lobby des pépiniéristes. «Le ministère de l’agriculture fait semblant de croire que les plans de vigne ne circulent pas. Ce qui est faux. Nombre de vignerons bordelais ont acquis, auprès de pépiniéristes locaux, des plans provenant de régions infestées, comme le Languedoc-Roussillon. Cela fait voler en éclat leur soi-disant traçabilité.» Pour le vigneron de Pomerol, la seule arme efficace contre la maladie est le «chauffage»: tremper les plans dans de l’eau chauffée à 50°C avant leur plantation. «Cela éradique le phytoplasme. Mais comme cette pratique impose de modifier les habitudes culturales, elle n’est pas du goût de tout le monde.»

Information confirmée par André Lefebvre: «quand les premiers pieds de vignes contaminés sont arrivés en Rhône-Alpes, la profession agro biologique et le service d'écodéveloppement agricole et rural de Bourgogne, que je dirigeai alors, demandait au préfet de prendre un arrêté pour rendre obligatoire les traitements à l’eau chaude plants greffés provenant de la région Rhône-Alpes et fortement contaminés; traitements refusés à l’époque pour de mauvaises raisons», rappelle l’administrateur de Générations Futures.

Dans le monde de la viticulture classique, le «cas Giboulot» fait grincer des dents. Vendredi 22 février, les responsables du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne, de la Confédération des appellations et des vignerons de Bourgogne et du service d’écodéveloppement agrobiologique et rural de Bourgogne ont rappelé qu’il n’y avait pas, selon eux, d’alternative crédible aux traitements phytosanitaires.

Nombre d’entre eux espéraient bien que justice soit faite, histoire de décourager les mal-pensants. Ils seront probablement déçus. Lundi, le parquet a requis en tout et pour tout 1.000 euros d’amende, dont la moitié avec sursis. Emmanuel Giboulot encourait 6 mois d'emprisonnement et 30.000 € d'amende. Le jugement a été mis en délibéré au 7 avril prochain.

 

Source : www.journaldelenvironnement.net

 

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22 février 2014 6 22 /02 /février /2014 15:53
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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 15:31
Le Gouf de Capbreton, gigantesque canyon marin qui s'étend sur près de 150 kilomètres à l'ouest de nos côtes regorge de déchets radioactifs civils et militaires immergés durant deux décennies. Cartographie : www.123ocean.com

Le Gouf de Capbreton, gigantesque canyon marin qui s'étend sur près de 150 kilomètres à l'ouest de nos côtes regorge de déchets radioactifs civils et militaires immergés durant deux décennies. Cartographie : www.123ocean.com

ENVIRONNEMENT

 

Le naufrage du cargo "Luno" qui vient de se produire à l'embouchure de l'Adour se sera soldé par le déversement d'environ 20 m³ de gazole dans l'océan. Il nous rappelle à quel point nos équilibres environnementaux sont fragiles et exigent une vigilance constante si l'on tient à les préserver.

 

Le Gouf * de Capbreton est considéré par les océanographes comme une des splendeurs des fonds marins de notre planète de par le gigantisme de ses abruptes falaises ainsi que la spécificité de sa faune et de sa flore aux espèces parfois inconnues ailleurs. Il témoigne des vastes mouvements des plaques tectoniques qui scindèrent au fil des millénaires la péninsule ibérique du continent et créèrent ainsi un impressionnant canyon aux innombrables ramifications. Le Gouf de Capbreton possède par ailleurs la peu enviable particularité d'être une des plus grandes poubelles radioactives de ce continent puisque, depuis le début des années 50 jusqu'au milieu des années 70, des puissances nucléaires naissantes telles la France ou encore le Royaume-Uni ont anonymement immergé une multitude de déchets nucléaires civils et militaires en ce canyon ainsi que sur la Plaine abyssale du Golfe de Gascogne, s'imaginant pouvoir se débarrasser de résidus dont elle ne savaient que faire en les envoyant en toute impunité et à bon compte par 2 000 à 3 500 mètres de profondeur. (1)


L'inconscience aveugle de nos semblables ne se limita toutefois pas à cet acte maudit puisque, dès la seconde moitié des années 70, la pêche pélagique vint prendre le relais des déchets irradiés et ruina à son tour en à peine un peu plus de deux autres décennies ce qu'il y avait de ressources halieutiques dans le golfe de Gascogne et bien d'autres endroits. Au final, les activités humaines en mer ravagèrent sur la seule seconde moitié du 20ème siècle, bien plus implacablement notre milieu marin que toutes les destructions commises depuis le tout début de l'ère industrielle.

Des milliers de fûts contenant des déchets radioactifs civils et militaires ont été immergés dans les grandes profondeurs du Gouf de Capbreton et de la Plaine abyssale du Golfe de Gascogne afin d'évacuer à bon compte le délicat problème de leur dangerosité.

Des milliers de fûts contenant des déchets radioactifs civils et militaires ont été immergés dans les grandes profondeurs du Gouf de Capbreton et de la Plaine abyssale du Golfe de Gascogne afin d'évacuer à bon compte le délicat problème de leur dangerosité.

Après s'être rendu compte qu'il avait profondément saccagé nombre de ressources naturelles pourtant indispensables à sa survie sur cette planète, l'humain semble désormais prendre enfin lentement conscience que la seule façon de ne pas hypothéquer son avenir sur cette terre hospitalière passe par la recherche d'un style de vie qui parvienne enfin à s'harmoniser avec la préservation de son milieu naturel. Ainsi s'affaire-t-il depuis la fin des années 80 à tenter de réparer ce qu'il a si brutalement détruit, et à renouer en particulier ses liens intimes avec milieu marin qui fut le creuset où évoluèrent une multitude d'espèces vivantes de notre planète dont la sienne.

 

Cette prise de conscience enclenchera une avalanche de réglementations innovantes, bien plus contraignantes que les anciennes, qui parvinrent à rendre possible une meilleure préservation du milieu naturel et de ses ressources que de par le passé. Elles concerneront par exemple l'introduction de quotas de pêche ou encore la régulation des activités de transport maritime et d'exploitation des ressources énergétiques en mer qui, en l'état actuel d'évolution des textes, n'offrent toutefois toujours pas de garantie certaine d'échapper à des accidents graves dus à des négligences coupables comme cela fut le cas lors de l'abandon du sous-marin nucléaire soviétique K8 en avril 1970 dans le Golfe de Gascogne(2), du naufrage du pétrolier "Prestige" en 2002 au large de des côtes espagnoles, des fuites sur la plate-forme pétrolière BP dans le golfe du Mexique en 2010 ou encore celles de la plate-forme gazière TOTAL en Mer du Nord en 2012.

 

Toutefois, des améliorations incontestables ont été apportées à la sécurité maritime dans l'espace européen en soumettant les navires de toutes nationalités à des contrôles inopinés lorsqu'ils font escale dans les ports des États membres, ou encore en les arraisonnant lors de soupçons de délits commis dans ce même espace. Ainsi les flottes empruntant les voies maritimes et ports de l'Union sont désormais suivies grâce à un système d’information dénommé THETIS (The Hybrid European Targeting and Inspection System), hébergé par l'Agence Européenne pour la Sécurité Maritime (EMSA). 

 

Naufrage du pétrolier "Prestige" au large des côtes de Galice en 2002 : Sa cassure fut semblable à celle du cargo "Luno" qui vient se s'échouer à Anglet en "libérant" environ 20 m³ de gazole dans l'océan.

Naufrage du pétrolier "Prestige" au large des côtes de Galice en 2002 : Sa cassure fut semblable à celle du cargo "Luno" qui vient se s'échouer à Anglet en "libérant" environ 20 m³ de gazole dans l'océan.

THETIS consiste également à établir des statistiques qui sont annuellement publiées après avoir comparé le nombre de déficiences relevées sur un nombre x de navires de pays donnés, avec le nombre de navires que ces mêmes pays détiennent. De cette comparaison résulte un quotient de fiabilité qui permet d'établir un classement de l'ensemble des pavillons de la marine marchande mondiale qui utilisent les voies naviguable de l'UE.  À partir de ces coefficients est enfin établie une liste noire des navires déficients qui s'avère être un facteur incitatif à l'amélioration de la sécurité maritime, partant du principe qu'une publicité critique défavorise les pavillons qui sont récalcitrants à ces principes d'évaluations.

 

Ainsi, ce classement THETIS a permis de mettre en évidence que sur la période 2010-2012 les navires enregistrés sous pavillon espagnol se sont positionnés au 33 rang mondial (soit entre le Panama et l'Iran) sur le plan de la sécurité, et préciser par ailleurs que sur 230 contrôles effectués sur des navires voguant sous cette appartenance, 5 furent frappés par une immobilisation immédiate, 23 furent classés en limite de fiabilité et 9 autres échappèrent de peu à un classsement en zone grise.(3)

 

On voit donc bien que les armes réglementaires peuvent s'avérer être d'une efficacité certaine lorsqu'il s'agit de préserver la vie des marins, de défendre l'environnement ou encore d'empêcher les fauteurs de distorsions de concurrence de commettre leurs méfaits.

 

La Rédaction d'HENDAYENVIRONNEMENT

 

 

*    Gouf = gouffre en gascon

 

(1) Ce n'est que le 6 avril 1974 qu'entrera en vigueur La Convention d'Oslo, signée par 12 États riverains         de l'Atlantique du Nord-Est qui interdira l'immersion de déchets susceptibles de polluer mers et océans.

 

(2) Abandonné avec 88 membres d'équipage à bord par 2 600 mètres de fond.

 

(3) Liste noire des pavillons : https://www.parismou.org/publications-category/performance-list

 

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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 15:11
AVIS DÉLIBÉRÉ DE L'AUTORITÉ ENVIRONNEMENTALE SUR LE GPSO

 

      

        Avis délibéré de l’Autorité environnementale sur le Grand Projet Ferroviaire         du Sud-Ouest (GPSO) :

lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax,

aménagements au sud de Bordeaux et au nord de Toulouse.

 

http://cgedd.documentation.developpement-durable.gouv.fr/documents/cgedd/009397-01_avis-delibere_ae.pdf

 

 

 

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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 15:43

 

HABITAT & ÉCONOMIE

 

 

Jamais la césure entre la mauvaise santé de l'économie réelle de notre pays et les revenus des capitaux qui se sont engouffrés depuis une vingtaine d'années dans l'économie productive ou encore sur le marché immobilier afin de tirer parti d'opportunités spéculatives n'avait été aussi manifeste qu'aujourd'hui. 

 

Cette situation paradoxale traduit le décalage croissant qui existe entre le retour sur investissement que réalisent les financiers qui s'affairent dans l'économie productive ainsi que sur le marché de l'immobilier d'habitat ou d'entreprise d'un part, et la rétraction continuelle du pouvoir d'achat que subissent la plupart des ménages hexagonaux qui sont confrontés à l'effondrement de pans entiers de notre économie productive et à la progression irrésistible du chômage qui en résulte de l'autre. Cette situation nous révèle ainsi à quel point le système ultralibéral, dont ses défenseurs nous vantent pourtant continuellement les bienfaits régulateurs, se nourrit en réalité du chaos dévastateur qu'il engendre.

 

La phase économique présente que traverse le pays est de ce fait fort préoccupante, et il ne se passe pas une seule journée sans que de nouvelles annonces de fermetures d'usines, de dégringolade désastreuse de notre balance commerciale ou encore d'augmentation des déficits publics viennent sans cesse assombrir un peu plus le tableau. Cette situation pourtant critique n'a toutefois pas encore provoqué une correction massive et tant attendue des prix de l'immobilier d'habitation et d'entreprise, ce qui ne fait que pénaliser dans ce contexte qu'encore un peu plus les ménages ainsi que notre activité économique.

 

DES TAUX D'EMPRUNT PROCHES DE ZÉRO QUI NE FONT QUE COMPLIQUER LES CHOSES

 

Alors que le secteur de l'immobilier d'entreprise perçoit déjà les premiers signes de la rétraction de l'activité économique qui résulte de l'affaiblissement de la demande interne ainsi que de la chute des exportations, l'épargne des particuliers aisés continue quant à elle d'affluer vers l'immobilier d'habitat ou l'investissement locatif qui constituent pourtant un des types de placements qui créent le moins de richesse économique, même si, l'effet spéculatif faisant, les prix immobiliers ont artificiellement bondi de 141 % entre 1998 et 2010. Cette explosion des prix immobiliers s'est opérée en totale déconnection avec la santé économique du pays puisque, pendant ce même laps de temps, les revenus de nos concitoyens n'augmentaient que de 35 % et  l'industrie française perdait plus de 2 millions de postes de travail ainsi que près 40 % de ses capacités productives et exportatrices.

BERLIN 2014 : Les salariés allemands subissent actuellement un démontage social sans précédent depuis la grande crise économique des années 30. Toutefois, l'accession au logement est bien plus abordable qu'en France. Exemple: Un petit appartement 2 pièces (à rafraîchir) de 54 m² situé dans cet immeuble cossu du centre ville coûte 125 000 € à l'acquisition et moins de 8 €/m² s'il devait être mis en location. Cela montre à quel point les prix du marché immobilier français sont surévalués. Photo : www.immoscout24.de

BERLIN 2014 : Les salariés allemands subissent actuellement un démontage social sans précédent depuis la grande crise économique des années 30. Toutefois, l'accession au logement est bien plus abordable qu'en France. Exemple: Un petit appartement 2 pièces (à rafraîchir) de 54 m² situé dans cet immeuble cossu du centre ville coûte 125 000 € à l'acquisition et moins de 8 €/m² s'il devait être mis en location. Cela montre à quel point les prix du marché immobilier français sont surévalués. Photo : www.immoscout24.de

Malgré cela, et sans même chercher à tirer les leçons des errements du passé qui ont engendré notre actuel désarroi économique, nombre de nos concitoyens plus follement téméraires que calculateurs, généralement issus des 30-40 ans, prennent encore aujourd'hui la lourde décision de s'endetter (jusqu'au cou pour certains) afin d'acquérir des logements ou d'investir dans l'immobilier locatif à des prix d'acquisition dont on sait pourtant qu'ils sont manifestement surfaits (1). La principale motivation de ces derniers semblant reposer sur un emballement hasardeux dicté par les seuls taux d'emprunts - situés à peine au-dessus du niveau actuel de rémunération d'un livret A - rendus possibles par la politique monétaire que mène actuellement la BCE qui cherche à insuffler du crédit à bas coût sur le marché financier afin de doper les économies européennes.

 

Ces emprunteurs foncent tête basse dans l'acquisition de biens dont la quotité d'emprunt est désormais passée de 70 à 80% de la valeur de l'objet convoité et dont l'échelonnement de remboursement s'effectue sur des échéances toujours plus longues. Peu d'entre-eux semblent se soucier de ce qu'il adviendrait de la valeur des biens ainsi acquis si, par malheur, les difficultés économiques actuelles devaient aller de mal en pis.        

Faudra-t-il désormais travailler plus pour espérer ne pas gagner moins à seule fin de satisfaire l'attente immodérée de dividendes des financiers qui s'accaparent de plus en plus de pans de l'économie productive. Photo : Charles Chaplin "Les Temps Modernes" ou "L'humanité à la recherche du bonheur".

Faudra-t-il désormais travailler plus pour espérer ne pas gagner moins à seule fin de satisfaire l'attente immodérée de dividendes des financiers qui s'accaparent de plus en plus de pans de l'économie productive. Photo : Charles Chaplin "Les Temps Modernes" ou "L'humanité à la recherche du bonheur".

 

LE TRANSFERT DES REVENUS D'ACTIVITÉ VERS CEUX DE LA PROPRIÉTÉ MÈNE À UNE FINALITÉ ÉCONOMIQUE FATALE

 

La perversité dans laquelle se complaît notre système financier contemporain s'adosse en grande partie sur la parfaite ignorance qu'ont la plupart de nos concitoyens des rouages qui régissent l'économie libérale. Rares en effet sont ceux d'entre-eux qui, lorsqu'ils optent pour le principe de constitution d'une retraite par capitalisation ou cherchent encore à supplanter le rôle traditionnel des banques dans l'octroi de prêts aux entreprises, prennent en compte les répercussions que leurs investissements auront sur l'économie productive qui sera lestée de taux de remboursements essentiellemnt focalisés sur une maximalisation du rendement financier. Ils ne prennent ainsi bien souvent pas conscience qu'ils se font en fin de compte les complices d'un système, qui en financiarisant l'économie, renchérit le coût des biens produits ou des services offerts, tout en amplifiant par ailleurs les facteurs de distorsion compétitive puisque l'autofinancement des entreprises hexagonales est l'un des plus faibles d'Europe. On constate également que les revenus trop souvent excessifs versés à la propriété financière (parce que exigés par elle) sont à l'origine de la dégradation massive de l'investissement productif et, par voie de conséquence, de la perte de compétitivité et de la résurgence du chômage de masse.

 

Une récente étude menée sur ce sujet par cinq chercheurs universitaires français analyse avec pertinence la relation de cause à effet qui existe entre la progression de la financiarisation et la perte d'attractivité de notre économie productive.(2)  Elle évoque la nécessité et l'intérêt qu'il y a à se débarrasser des affres de l'économie libérale afin de s'engager durablement sur la voie d'une économie sociale et solidaire.

 

La Rédaction d'HENDAYENVIRONNEMENT

 

 

(1) Lire comment nos voisins d'Outre-Rhin réagissent lorsque leur marché immobilier manifeste des signes d'emballement : http://lexpansion.lexpress.fr/immobilier/comment-l-allemagne-empeche-les-prix-de-l-immobilier-de-flamber_249642.html

 

(2) Voir  " Le coût du capital et son surcoût "  sous :

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&sqi=2&ved=0CC8QFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.ires-fr.org%2Fimages%2Ffiles%2FEtudesAO%2FRapportCgtCoutCapitalK.pdf&ei=YwPVUoeWHYic0AXp24GoDQ&usg=AFQjCNHLaozszgzZ9GwXTa0yzFN4ftvxFw

 

 

 

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Published by Sirius
24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 12:49

 

SOCIÉTÉ

 

Quand vous recevez de la publicité avec votre facture de gaz, d'électricité ou de téléphone, joignez-la avec votre paiement. Laissez à la compagnie le soin de s'en débarrasser. Quand vous recevez dans votre courrier ces lettres de pré-approbation pour des cartes de crédits, prêts automobiles ou autres offres du même genre, la plupart sont accompagnées d'enveloppes de retour pré-affranchies, pas vrai ? Donc pourquoi ne pas en profiter pour vous débarrasser d'autres courriers inutiles en les mettant dans ces jolies petites enveloppes, et ensuite à la Poste ? Vous pouvez ainsi envoyer l'annonce reçue de votre dépanneur local à Américain Express, ou vos coupons rabais de pizza à SFR, ou les offres exceptionnelles du Franprix à qui vous voudrez. Si vous n'avez rien reçu d'autres cette journée là, vous pouvez toujours retourner le formulaire vierge dans l'enveloppe pré-affranchie !

 

Si vous voulez demeurer anonyme, pensez juste à vous assurer que votre nom n'est pas écrit sur l'un ou l'autre des documents que vous retournez. Vous pouvez aussi renvoyer l'enveloppe vide juste pour laisser la société se demander si elle a perdu un client potentiel. Au bout d'un moment, et si nous nous y mettons tous, les banques, compagnies de crédits et autres marchands de pizza vont commencer à recevoir toutes les cochonneries qu'elles ont envoyées. Laissons les donc apprécier ce que c'est que de recevoir toutes ces inanités. Le meilleur dans tout ça c'est qu'elles paieront elles-mêmes pour l'enveloppe et le timbre ! (et ceci 2 fois : l'envoi et le retour). Pas beau, ça ?

 

Aidons à garder notre service postal occupé puisqu'il prétend que le courrier électronique lui pique des clients, et pour cette raison il devra sans doute prochainement augmenter le prix des timbres !

 

Source :  http://www.onpeutlefaire.com/

 

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 21:26
L'eau de la retenue de Xoldokogaïna qui alimente principalement Hendaye et Urrugne subit-elle les effets nocifs des particules émises par la centrale thermoélectique de Pasajes et du trafic autoroutier de Biriatou ?

L'eau de la retenue de Xoldokogaïna qui alimente principalement Hendaye et Urrugne subit-elle les effets nocifs des particules émises par la centrale thermoélectique de Pasajes et du trafic autoroutier de Biriatou ?

 

POLLUTION ENVIRONNEMENTALE

 

 

Le dépassement de la valeur guide de 0,1 Becquerel de radioactivité bêta globale par litre d'eau constaté lors de l'un des 11 prélèvements radiologiques effectués sur Hendaye en 2011(1) a réglementairement nécessité (article R.1321-20 du Code de la santé publique) le déclenchement d'une batterie d'analyses complémentaires destinées à rechercher la présence de radionucléides artificiels dans notre eau de consommation. Cette analyse approfondie détermina qu'environ la moitié de cette radioactivité était à mettre sur le compte du K40 (potassium 40), élément ionisant que l'on rencontre fréquemment à l'état naturel dans les sédimentations de charbon et dont on décuple la présence en extrayant ce minérai du sous-sol et en le brûlant ensuite comme combustible.

 

Il semblerait donc que l'eau d'Hendaye et d'Urrugne, principalement issue de la retenue de Xoldokogaïna, fasse l'objet d'une pollution ionisante due aux émanations en fumées, gaz et particules émis lors de la combustion du charbon dans la centrale thermoélectrique de Pasaia/Pasajes, et qu'une fraction par ailleurs non négligeable de la charge en hydrocarbures aromatiques polycycliques de cette même eau proviendrait des rejets de gaz et particules produits par l'intense trafic autoroutier de l'A63 qui passe à une distance d'environ 2,5 km de cette retenue. (2)

 

DES COMPARAISONS ÉDIFIANTES ENTRE L'EAU DISTRIBUÉE À BOUCAU ET BIARRITZ

 

Contrairement à l'eau distribuée sur Biarritz qui est exclusivement pompée dans la Nive à Ustaritz, celle d'Hendaye et d'Urrugne offre la particularité de ne pas être totalement exempte de pollution aux hydrocarbures aromatiquess polycycliques (HAP).  La charge en HAP de notre eau locale est même supérieure à celle de Boucau qui, quoique puisée elle aussi dans la Nive à Ustaritz, arrive toutefois avec une qualité dégradée aux robinets de cette dernière localité du fait qu'elle est mixée avec de l'eau issue de nappes phréatiques situées à La Barre et aux Pontots afin de satisfaire une demande en continuelle progression.

 

Ainsi constate-t-on que l'adjonction d'eau issue des nappes phréatiques de la Barre et des Pontots à celle provenant de la Nive à Ustaritz introduit des HAP et double par ailleurs la teneur en radionucléides de l'eau de Boucau par rapport à celle de Biarritz. La raison de cette dégradation de qualité résidant vraisemblablement dans le fait que ces deux nappes phréatiques se situent à peu de distance d'un espace industriel jadis dévolu à des activités émettrices de pollutions environnementales diverses,  et dont l'une d'elles était manifestement radioactive.(3) Ce lien de causalité existant entre activités humaines environnementalement polluantes et dégradation consécutive de la qualité de l'eau permet, en extrapolant cette constatation sur le cas d'Hendaye-Urrugne, d'exprimer nombre d'interrogations sur les raisons qui font que notre eau locale subit une lente mais constante progression de ses taux de HAP (4) et de radioactivité. 

 

L'ancienne centrale au charbon de Pasaia/Pasajes, mise en service en 1968, était équipée d'un groupe de générateurs électriques de 223 MW. Elle portait une part de responsabilité dans la radioactivité et la pollution aux HAP de l'eau distribuée sur Hendaye et Urrugne. Photo : Wikipedia

L'ancienne centrale au charbon de Pasaia/Pasajes, mise en service en 1968, était équipée d'un groupe de générateurs électriques de 223 MW. Elle portait une part de responsabilité dans la radioactivité et la pollution aux HAP de l'eau distribuée sur Hendaye et Urrugne. Photo : Wikipedia

LES MÉFAITS DU CHARBON DE LA CENTRALE THERMOÉLECTRIQUE DE PASAJES

 

Le charbon utilisé dans la centrale thermoélectrique de Pasaia/Pasajes est issu de la croûte terrestre. Il est le pire polluant de l'environnement parmi les matières fossiles utilisées comme sources d'énergie (le pétrole l'est presque autant, mais est à classer dans une catégorie distincte du fait qu'il est principalement utilisé comme source d'énergie motrice pour les transports).

 

La combustion de ce charbon émet des quantités de déchets toxiques dont la liste est longue et les effets divers trop multiples pour pouvoir être maîtrisés en toute sûreté. Ses déchets de combustion sont directement dispersés dans l'air et sur terre sous forme fumées, gaz et particules qui contiennent des oxydes de soufre et d'azote (composants des pluies, eaux et brouillards acides), de l'arsenic, du mercure, du cadmium, du sélénium, du plomb, du cuivre, du bore, du chrome, du fluor, du molybdène, du nickel, du vanadium, du zinc, du monoxyde et dioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre, ainsi que des éléments radioactifs bien souvent ignorés du grand public.

 

" En 2000, la production mondiale de charbon était de 3 Gt (3 milliards de tonnes NDLR). La première étude publiée sur la radioactivité émise par les centrales thermiques au charbon date de 1964, à l’époque d’Atom For Peace. C’est la bataille entre le charbon et le nucléaire pour la production de l’électricité et cette première expertise dit qu’une centrale au charbon rejette dans l’environnement plus de substances radioactives que plusieurs centrales nucléaires. Un article plus récent (1985) conclut: « par conséquent il est évident que les impacts radiologiques de la combustion du charbon sont infiniment plus nuisibles que les impacts radiologiques de la combustion de l’uranium. " (5)

 

Alors que l'uranium et le thorium sont des éléments omniprésents dans la croûte terrestre mais faiblement radioactifs, le radon, gaz rare, est intensément radioactif. Il est issu de la décomposition de l'uranium et est surtout contenu dans les stratifications de charbon. Ce radon est, après le tabagisme, la cause la plus fréquente du cancer du poumon du fait qu'il s'échappe à l'air libre au moment où on extrait le charbon du sous-sol, puis finit par totalement s'extraire de ce minerai dans lequel il est confiné lorsque le charbon brûle. On a ainsi calculé que, pour l'ensemble de notre planète, les rejets combinés d'uranium, de thorium et radon provenant de la seule combustion du charbon et de la houille représentaient actuellement plus de 37 000 tonnes/an.

 

Les éléments radioactifs ainsi émis agissent sur l'organisme par irradiation (action des rayonnements) ou par contamination (inhalation, ingestion ou contamination externe). Ils provoquent des ionisations entraînant des modifications biochimiques plus ou moins graves. C'est essentiellement pour ces raisons que les eaux de distribution (eaux du robinet) doivent normalement avoir un niveau de radioactivité alpha globale de moins de 0,1 Bq/l ou encore une activité bêta globale de moins de 1 Bq/l si elles ne veulent pas être suspectées d'être contaminés par une pollution attribuable aux radionucléides liés à l'activité humaine.

Le trafic sur l'autoroute A 63 distant d'environ 2,5 km de la retenue de Xoldokogaïna contribue également à la dégradation de la qualité de l'eau. Photo : Sirius

Le trafic sur l'autoroute A 63 distant d'environ 2,5 km de la retenue de Xoldokogaïna contribue également à la dégradation de la qualité de l'eau. Photo : Sirius

LES SUSPICIONS LIÉES AUX HAP ÉMIS PAR L'INTENSE TRAFIC AUTOROUTIER

Six hydrocarbures aromatiques polycycliques différents ont été identifiés lors des prélèvements effectués ces dernières années dans l'eau d'Hendaye et d'Urrugne. L'un deux, le naphtalène (de la famille des Composés Organiques Volatils Non Méthaniques (COVNM)), proviendrait, selon l'INERIS, à 89% de combustions incomplètes (6). Il est classé cancérogène de catégorie 3  (substance préoccupante pour l'homme en raison d'effets cancérogènes possibles, mais pour lesquels les informations disponibles ne permettent pas une évaluation satisfaisante) par l’Union européenne. Ce naphtalène partage ce statut de toxicité avec le fluoranthène, que l'on trouve également dans notre eau locale et qui est un dérivant structurel du naphtalène lié à un benzène.

Deux autres HAP, le phénanthrène ainsi que le fluorène, sont également présents dans l'eau de nos robinets. Le phénanthrène laisse encore planer beaucoup de doutes en ce qui concerne sa toxicité (7) et alimente la suspicion sur les effets de son absorption et de son devenir dans l'organisme humain. On sait qu'il pénètre (ainsi que la plupart des HAP) dans ce dernier par voie pulmonaire, orale ou cutanée, sans exactement comprendre comment il se répartit et quels méfaits il cause. Le fluorène, naturellement présent dans le goudron et dont on trouve aussi des traces dans la combustion, notamment du diesel, vient enfin clore cette liste de HAP à ce jour répertoriés dans notre eau locale de consommation.                                                                                                                 

AUCUNE AMÉLIORATION EN VUE SANS UN CHANGEMENT DE NOS COMPORTEMENTS

 

 

Rien ne nous permettra d'obtenir une réduction significative de la radioactivité ainsi que des HAP contenus dans l'eau tant que la centrale thermoélectrique de Pasaia fonctionnant au charbon n'aura pas été remplacée par une production énergétique propre et que, simultanément à cela, l'intense trafic transpyrénéen de camions n'aura pas été transféré sur le rail sous forme de ferroutage, ainsi que cela se pratique déjà pour le bien-être de tous dans plusieurs autres pays européens.

 

Il ne suffit donc pas de se contenter de parcourir la fiche de synthèse de l'Agence Régionale de Santé (ARS) qui accompagne chaque fin d'année nos factures de la Lyonnaise des Eaux/SUEZ et affirme invariablement que " l'eau distribuée pendant l'année a été de bonne qualité " pour prendre réellement conscience que seule une eau exempte de HAP et contenant le moins possible de radionucléides est bienfaisante.

 

La rédaction d'HENDAYENVIRONNEMENT

 

(1) Une activité radioactive alpha globale inférieure à 0,1 Bq/l (0,1 Becquerel par litre d'eau analysée) est requise pour ne pas qu'une eau soit suspectée d'être contaminée aux radionucléides artificiels (de nos centrales nucléaires ou autres activités humaines occasionnant des rejets ionisants). Or, en 2011, un pic de pollution radioactive alpha globale de 0,107 Bq/l, imputable pour moitié de cette valeur au K40 (potassium radioactif issu de la combustion des matières fossiles) a été enregistré. Ceci a imposé une nouvelle batterie d'analyses qui n'ont pu déterminer de pollution radioactive due aux radionucléides artificiels comme le tritium ou le césium, ce qui laisse penser que cette présence radioactive dans l'eau a essentiellement pour origine la combustion intensive de matières fossiles sur les environs. Retrouvez cette problématique sous : http://www.irsn.fr/FR/expertise/rapports_expertise/Documents/environnement/ASN-DGS-IRSN_Bilan-qualite-radiologique-eaux_052009.pdf

(2) Voir les analyses globales comparatives de qualité de l'eau de Boucau, Biarritz et Hendaye sous : https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/eau

Nota : Contrairement ce qui était fait dans le passé pour l'ensemble des communes de France, le site ministériel " solidarités-santé.fr " ne communique désormais plus la globalité des relevés physico-chimiques effectués sur l'eau du robinet. Cela est donc aussi le cas pour Hendaye, Biarritz et Boucau, villes pour lesquelles lors de la rédaction du présent article ces données étaient encore fournies. Les teneurs en hydrocarbures aromatiques polycycliques, radioactivité, nitrate ou encore glyphosate etc... de nos eaux sont ainsi livrées aux supputations de chacun.

(3) Mieux comprendre les problèmes liés à la contamination radioactive générée par l'ancienne usine de broyage de monazite (riche en thorium, utilisée entre autres dans l’industrie électronique) "Fertiladour" de Boucau sous le site associatif : http://www.fetidadour.com/ et voir un des documents vidéo : http://video-streaming.orange.fr/actu-politique/dans-le-port-extrait-maquillage-terres-fertiladour-boucau_8643694.html

(4) Voir : DELETRAZ G., PAUL E. (1998). État de l'art pour l'étude des impacts des transports routiers à proximité des routes et autoroutes.https://www.google.fr/search?q=+%C3%89tat+de+l%27art+pour+l%27%C3%A9tude+des+impacts+des+transports+routiers+%C3%A0+proximit%C3%A9+des+routes+et+autoroutes+sous+:&ie=utf-8&oe=utf-8&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a&channel=np&source=hp&gws_rd=cr&ei=OwDQUveGDuy20QXCoYC4DA Page 115 : "SAUTER et PAMBOR [1989] ont montré que dans les polluants des gaz d'échappement, les hydrocarbures peuvent être tenu pour responsables de la fusion des cires cuticulaires (des épicéas et pins NDLR), qui sont connues pour être de bons capteurs d'hydrocarbures. Un autre effet de surface observé en liaison avec les autoroutes est l’acidification de la surface des feuilles par rapport au site contrôle à 15 km [FLÜCKIGER-KELLER & al., 1979] ". Page 130 : "Les HAP sont considérés comme de bons indicateurs de la pollution particulaire automobile."

(5) Voir cette problématique de l'utilisation du charbon dans les centrales thermoélectriques à partir de la page 125 sous : http://www.robindesbois.org/dossiers/rad_nat_techno.pdf

(6) Voir la fiche du naphtalène sous : http://www.ineris.fr/substances/fr/substance/getDocument/2807

(7)  Voir la fiche du phénanthrène sous :http://www.ineris.fr/substances/fr/substance/getDocument/2819.

 

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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 17:30
Offrir les invendus alimentaires aux associations humanitaires qui viennent en aide aux plus démunis devrait  éviter de voir fleurir ces vilains textes sur les poubelles de certains supermarchés.  Photo : Le nouvel Obs

Offrir les invendus alimentaires aux associations humanitaires qui viennent en aide aux plus démunis devrait éviter de voir fleurir ces vilains textes sur les poubelles de certains supermarchés. Photo : Le nouvel Obs

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Published by Sirius
14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 17:29
Le local à poubelles situé derrière la médiathèque a été muré en 2006 par la mairie pour qu'il ne puisse être squatté par les SDF. (Photo : Sirius)

Le local à poubelles situé derrière la médiathèque a été muré en 2006 par la mairie pour qu'il ne puisse être squatté par les SDF. (Photo : Sirius)

SOLIDARITÉ

 

Une interview du docteur Cabanac, président de l'association hendayaise d'aide aux SDF et précaires "Txoko", a été publiée par le quotidien SUD OUEST du samedi 14 décembre 2013. Elle nous apprend que l'actuel maire et candidat à sa propre succession a promis à cette association de mettre à la disposition des SDF et autres personnes en grande précarité un local qui serait créé à partir des garages de l'ancienne caserne de pompiers du Vieux-Fort. Toutefois, une date fixant la transformation ainsi que la mise à disposition de ces locaux n'a pas été clairement fixée, ce qui laisse supposer que cette inattendue nouvelle a été très précocement dévoilée pour l'unique raison que nous nous trouvions en pré-campagne électorale.

 

Il est regrettable que l'accès à cette interview du docteur Cabanac (qui ne mâche pas ses mots envers la politique menée en matière d'assistance aux SDF par les maires qui se sont succédés à la mairie depuis une décennie) ne soit pas facilement accessible du fait que le quotidien SUD OUEST effectue actuellement un réaménagement de son site Internet. Mais il est toutefois possible de lire le contenu de celle-ci en cliquant sur le lien ci-après : http://www.sudouest.fr/2013/12/14/on-degage-de-ce-trou-1259427-4171.php.

 

Ceci étant dit, on peut se poser la question de savoir s'il fallait attendre de se trouver à la veille des prochaines échéances électorales municipales pour que notre premier magistrat décide enfin de faire un geste envers les SDF, alors que ces mêmes édiles municipales ont, dans le passé, plutôt tout fait pour tenter de faire disparaître ces malheureux du paysage de notre station balnéaire, pour la seule raison qu'ils symbolisent un monde d'errance et d'extrême pauvreté.

 

Quoiqu'il en soit, nous adressons pour notre part au docteur Cabanac et à Robert Arrambide un hommage appuyé pour n'avoir jamais lâché prise face à une certaine forme d''ostracisme de notre autorité administrative communale, et les félicitons d'avoir su éveiller chez de nombreux Hendayais une prise de conscience sur cet incontournable problème de société qu'est la nouvelle grande pauvreté.       

 

La Rédaction d'HENDAYENVIRONNEMENT   

 

 

Voir également sous ce même thème :

http://hendaye.environnement.over-blog.fr/article-la-bataille-pour-la-vie-39004156.html           

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